
L’église catholique, en contradiction avec toutes ses lois , mais par le bon vouloir du pape Benoît XVI réintègre en son sein quatre évêques excommuniés par le Pape Jean-Paul II pour avoir refusé d’obéir aux consignes du Concile Vatican II , et donc hérétiques. Avant même qu’ils demandent pardon. Le bon Pape Jean-Paul II doit se retourner dans sa tombe.
Cependant, il faut quand même préciser que le même pape interdit à l’un de ces ex-excommuniés de parler de politique. Il est vrai que le prélat en cause a publiquement nié la Shoah à la télévision suédoise. Il n’est ni suspendu ni même puni. Bien au contraire, son retour de l’excommunication peut- et doit - être considéré comme une récompense.
Est-ce à dire que le pape récompense l’évêque pour ses propos négationnistes ?
Bien sur que non.
Mais il ne le sanctionne pas.
Il fut un temps où les papes faisaient brûler les hérétiques pour leur apprendre à bien vivre la foi de Rome.
C’est le même Benoît XVI, qui, à Ratisbone, à déclaré " Il faut avoir le courage d'affronter la réalité. Il y a actuellement dans le monde musulman un problème de la violence au nom de la religion ".
Bien sur, il ne voulait pas dire que les musulmans sont des brutes assoiffées du sang des infidèles.
Mais si le chef d’une église représentant un milliard et quelques personne ne sait pas s’exprimer sans se mettre à dos le milliard et quelques de musulmans du monde, on peut se poser des questions, non seulement sur ses capacités, mais aussi sur celles de ceux qui l’ont élu .
Alors ? Démission ?
Bien sûr que non.
C’est toujours le même pape qui a reçu en grandes pompes le président de notre république française, catholique et néanmoins divorcé deux fois, ce qui est rédhibitoire aux yeux de l’église catholique, mais vraisemblablement seulement pour le commun des mortels, ou plutôt pour le vulgum pecus, puisque le latin redevient à la mode dans l’église.
En France, le même président de la république est accueilli par des huées à Saint Lô. Quelques semaines plus tard, le Préfet du département est limogé, tout comme le Responsable des Services de Police. Bien entendu, ces " déplacements de fonctionnaires" n’ont rien à voir avec les sifflets qui ont accueilli le chef de l’état.
Pas plus, bien entendu que le déplacement du Chef des Services de Police de Corse quand des indépendantistes ont eu l’innommable audace d’entrer sans autorisation, mais sans y faire de dégâts, dans la propriété de l’ami du président de la république. On pourrait se demander qui aurait été " déplacé " si ladite villa avait sauté comme celle d’un petit retraité.
Pourtant, il est logique, normal et profondément républicain que le responsable d’une faute soit sanctionné.
Mais, si je me souviens bien, le chef des fonctionnaires, des policiers aux militaires en passant par les services préfectoraux, c’est bien le président de la république, non ?
Alors ? Démission ?
Bien sur que non.
scandaleux, honteux, lamentable, je suis outrée, je ne me reconnais pas dans cette église si rétrograde
que vous soyez riche ou pauvre, prince ou mendiant, voilà que vous n'appartenez plus au même monde
pourquoi tant de différences ? tant d'obscurantisme ? comment peut on méconnaître les paroles même du Christ : quiconque fera mal à un de ces petits ! qu'il soit puni, il vaudrait mieux pour lui qu'on lui mette une meule autour du cou et qu'on le jette à la mer
tu as raison, le fait du prince est tjrs d'actualité